Étiquette : reconstruction

  • Au-Delà des Frontières L’Histoire d’un Réfugié Entre Espoir, Lutte et Renaissance

    Au-Delà des Frontières L’Histoire d’un Réfugié Entre Espoir, Lutte et Renaissance

    Bonjour. Nous vous remercions d’avoir accepté notre invitation et d’être notre invité aujourd’hui. Si vous le permettez, commençons par la première question :

    Quelles ont été les principales raisons qui vous ont poussé à quitter l’Afghanistan ?

    Comment avez-vous vécu ce processus ?

    Merci de m’accueillir. Je peux dire que j’ai dû quitter mon pays pour des raisons politiques. Bien sûr, c’était une décision difficile et un processus compliqué. Mais je n’avais pas d’autre choix.

    Le fait d’avoir dû quitter votre pays, comment cela a-t-il affecté votre vie ? Comment avez-vous vécu cette expérience de recommencer une nouvelle vie ?

    Après avoir quitté mon pays, j’ai rejoint un autre pays. Y recommencer ma vie à zéro, être éloigné de mon pays, et me dire que je ne pourrais jamais y retourner… Tout cela a été extrêmement difficile. Mais je n’avais pas d’autre choix. Je me suis dit à moi-même :

    “Je dois commencer une nouvelle vie ici.” C’était un processus très compliqué, mais avec l’aide de Dieu, j’ai essayé d’y faire face du mieux possible.

    Quelles difficultés votre famille a-t-elle rencontrées après le changement de régime, notamment en ce qui concerne l’éducation de vos frères et soeurs et les changements dans votre foyer ?

    Après le 15 août 2021, lorsque les Talibans ont repris le pouvoir, ma famille, qui est restée en Afghanistan, a été directement affectée par la situation. Mes frères et soeurs étaient étudiants en médecine à l’université publique. S’ils avaient pu poursuivre leurs études, aujourd’hui, ils seraient de jeunes médecins qualifiés, prêts à servir la société. Mais malheureusement, cela fait trois ans qu’ils sont contraints de rester à la maison, sans pouvoir poursuivre leur formation.

    Ma mère était enseignante dans un lycée pour filles. Mais comme les filles ne sont plus autorisées à aller à l’école, elle a automatiquement perdu son emploi et ne peut plus travailler. En d’autres termes, ma mère et mes frères et soeurs sont enfermés chez eux, sans aucune possibilité de mener une vie active. C’est une situation extrêmement difficile. Mon père était entrepreneur et dirigeait sa propre entreprise. Mais ces derniers temps, les Talibans ont imposé des règles très strictes aux commerçants et aux entrepreneurs. Mon père n’a pas pu s’adapter à ces nouvelles exigences et a donc été contraint de fermer son entreprise. Et il n’est pas le seul. Environ 90 % de ses collègues du même secteur ont également dû arrêter leurs activités. En résumé, cette situation a eu un impact très négatif et très lourd sur chaque membre de ma famille.

    En ce qui concerne votre mère et votre soeur, vous avez dit qu’elles avaient dû arrêter leurs études et leur travail après l’arrivée des Talibans. Est-ce uniquement dû à la fermeture des écoles, ou bien y a-t-il une politique générale interdisant aux femmes de travailler et de participer à la vie sociale ?

    Je dirais que c’est les deux. Les Talibans interdisent aux filles d’aller à l’école à partir de l’âge de 12 ou 13 ans, c’est-à-dire dès le collège.

    L’enseignement supérieur leur est également complètement interdit. De plus, même les femmes diplômées qui travaillaient sous le gouvernement précédent ont perdu leur emploi. Elles n’ont plus le droit de travailler. Leur vie sociale a aussi été drastiquement réduite. Par exemple, les femmes ne peuvent plus aller dans les parcs ou les centres commerciaux. Elles ne peuvent pas sortir sans être accompagnées par un homme de leur famille. Elles ne peuvent pas prendre un taxi seules, ni voyager d’une ville à l’autre ou à l’étranger. Selon la vision des Talibans, les femmes doivent rester à la maison, ne pas sortir, ne pas parler aux hommes, ne pas travailler et ne pas étudier.

    Lorsque vous viviez en Afghanistan, quelles étaient les principales difficultés du quotidien ? Quel a été l’élément déclencheur qui vous a poussé à partir ?

    J’avais un emploi en Afghanistan, et c’était un travail difficile. Mais malgré tout, j’étais motivé, passionné et animé par un profond amour pour mon pays. Ce qui me donnait de la force, c’était de voir que les femmes pouvaient travailler, que les filles pouvaient aller à l’école, que chacun pouvait vivre librement et en paix. Cela me motivait énormément. Malgré la difficulté et la dangerosité de mon travail, cela me donnait envie de continuer. Mais un jour, ma propre vie a été menacée. Je devais partir.

    Vous êtes arrivé en Suisse et vous vivez maintenant à Genève. Comment s’est passée votre adaptation ? Quelles ont été les difficultés rencontrées ?

    Comme je l’ai dit, s’installer dans un nouveau pays et recommencer à zéro, c’est un processus extrêmement difficile. Être séparé de ses amis, de son pays, de sa culture… Tout cela n’est pas facile. Au début, j’ai vécu des moments très difficiles.

    La solitude, la barrière culturelle et surtout la barrière linguistique… Mais je me suis dit : “Si tu continues à penser comme ça, tu ne pourras jamais trouver ta place ici.” Alors j’ai décidé d’être fort et d’avancer. Je n’avais pas le choix, parce que ma famille compte sur moi et je suis leur dernier espoir. C’est cette motivation qui m’a donné la force de continuer. J’ai donc commencé par apprendre la langue. Car sans cela, l’intégration est presque impossible.

    Nous avons observé que vous avez énormément progressé dans l’apprentissage des langues.

    Dieu merci, aujourd’hui je peux m’exprimer et me faire comprendre. J’ai appris la langue, j’ai trouvé un travail, je fais du bénévolat, je fais du sport et j’ai rencontré de nouvelles personnes. Je suis libre et en sécurité. Mais parfois, quand je pense à ma famille, et surtout à mes frères et soeurs, j’ai du mal à contenir mes émotions.

    Si je reste constamment plongé dans ces pensées, je risque de me perdre moi-même. C’est pourquoi j’essaie de garder un équilibre entre ces émotions. Parfois, je suis heureux, parfois je suis inquiet, parfois je ressens de la paix. Récemment, il m’est arrivé quelque chose d’étrange. Je voulais regarder quelque chose sur Google Maps, alors j’ai cherché ma ville natale. Pendant quelques minutes, j’ai eu l’impression d’être encore là-bas, comme si je vivais encore sous le régime des Talibans. C’était une sensation si forte que j’ai immédiatement fermé l’application. Je n’ai même pas pu supporter deux ou trois minutes cette idée. Mais c’est mon pays. C’est ma ville. C’est ma culture. C’est ma religion. Et pourtant, aujourd’hui, à cause de ce régime, je ne peux même pas imaginer y être. Ce jour-là, j’étais complètement abattu. Je me suis dit : “Que Dieu aide mes frères et soeurs, ma famille et tout le peuple afghan.” Parce que c’est une souffrance indescriptible.

    En ce moment, vous êtes loin de votre pays. Alors, d’un point de vue culturel et identitaire, comment vivez-vous le fait d’être en quête d’un équilibre entre votre culture d’origine et celle de votre pays d’accueil ? Comment percevez-vous votre intégration dans cette nouvelle culture ?

    C’est une très bonne question. En réalité, il existe d’énormes différences entre la culture afghane et la culture suisse. Mais je crois profondément que toutes les cultures ont à la fois des aspects positifs et négatifs. J’essaie donc de laisser de côté les aspects négatifs de ma propre culture, tout en conservant et en développant ses côtés positifs. J’adopte la même approche vis-à-vis de la culture suisse. Pour s’intégrer, il faut forcément s’immerger un peu dans cette culture. Mais cela ne signifie pas que l’on doit tout accepter sans distinction.

    J’essaie d’intégrer les aspects positifs de la culture suisse dans ma vie, tout en gardant mes distances avec ce que je considère comme négatif. En fin de compte, mon objectif est de créer une synthèse en prenant des éléments de différentes cultures, tout en restant fidèle à mes croyances et à mon mode de vie.

    Qu’est-ce qui vous a motivé tout au long de votre processus d’intégration ?

    Sans motivation, il est très difficile d’avancer. Pour moi, ma famille a été ma plus grande source de motivation. Mais c’est un sentiment paradoxal… Parce que ma famille est aussi la source de ma tristesse et de mon chagrin. Quand je pense à eux, cela me donne de la force, mais en même temps, cela me rend profondément triste. Mais je crois que ce n’est pas une mauvaise chose. Au contraire, c’est même très beau. Car s’inquiéter pour ses proches, penser à leur avenir, se soucier d’eux… C’est aussi une belle preuve d’amour. Si j’étais resté en Afghanistan, et que ma famille n’était pas là, peut-être que je n’aurais pas autant cherché à m’intégrer. Mais en pensant à eux, en réalisant que je suis leur dernier espoir, je me suis dit : “Je dois avancer, non seulement pour moi, mais aussi pour eux.” Cette pensée m’a donné de la force et de l’énergie. Ma famille est tout pour moi.

    Revenons à l’Afghanistan.

    Vous avez vécu une expérience bouleversante, notamment avec le changement de régime. Vous avez observé ce processus à la fois à travers votre propre vie, mais aussi à travers celle de votre famille et de votre entourage. Comment ce changement a-t-il affecté les vies individuelles ?

    Comme disent les Français, “C’est une catastrophe.” Ce changement de régime a eu un impact profondément négatif sur moi, ma famille et l’ensemble du peuple afghan. Les conséquences pour le pays sont immenses. Des professeurs, des médecins, des ingénieurs, des personnes hautement qualifiées et talentueuses ont été forcées de partir. Aujourd’hui, elles travaillent en Europe, aux États-Unis ou ailleurs, et elles contribuent à renforcer et à développer ces pays. Mais l’Afghanistan, lui, a perdu ses cerveaux, son potentiel, son avenir. Un pays sans éducation est un pays qui ne peut pas avancer. Aujourd’hui, la moitié de la société afghane est privée d’éducation. Le pays est bloqué. Et au-delà de l’éducation,ce changement de régime a eu un impact dévastateur sur chaque individu. Dans tous les domaines, les conséquences sont dramatiques. Avant l’arrivée des Talibans, beaucoup d’Afghans ne voulaient pas quitter leur pays, même si on leur proposait de l’or. Ils se disaient : “C’est notre pays, nous sommes en sécurité, nous sommes libres, nous pouvons vivre ici.” Ils voulaient rester et aider à bâtir leur nation. Mais aujourd’hui, dès qu’ils trouvent une occasion de partir, ils n’hésitent plus une seconde. Même s’ils aiment profondément leur pays, il n’est plus possible d’y vivre dans de telles conditions.

    Si un jour, l’Afghanistan devenait un pays stable et sûr, envisageriez-vous d’y retourner ?

    Aujourd’hui, ma vie est en danger si je retourne en Afghanistan. Comme moi, des milliers de personnes ne peuvent pas rentrer.

    Mais si le régime change, si un gouvernement stable et sécurisé est mis en place, je rentrerai sans hésiter. Bien sûr, nous devrons recommencer à zéro. Mais au moins, nous serons en sécurité et ensemble. Peut-être que nous ne verrons pas ces jours meilleurs de notre vivant, car reconstruire un pays prendra des années, voire des générations. Mais peu importe. Nous ferons notre part. Nous ferons tout notre possible. L’essentiel, c’est que nos enfants, nos petits-enfants et les générations futures puissent voir des jours meilleurs.

    Aujourd’hui, qu’est-ce qui vous rend heureux ? Et quel est votre plus grand rêve pour l’avenir?

    Honnêtement, il n’y a rien dans ma vie aujourd’hui qui me rend profondément heureux. Car mon pays et ma famille sont toujours dans un coin de mon esprit. Bien sûr, j’ai un travail, je fais du sport, j’aime ce que je fais. Être libre et en sécurité me fait du bien. Mais ce n’est pas le bonheur que j’ai en tête. Ce sont de petits moments de joie, des éléments qui m’aident à tenir, qui me permettent de garder ma motivation. Mais dès que je pense à ma famille, à mon pays, à ce qui s’y passe, je ressens une profonde tristesse. Alors j’essaie de garder un équilibre, de ne pas sombrer dans le négatif. Si je devais parler de mon rêve le plus cher, je dirais que mon plus grand souhait est que mon pays soit libre et en paix. Que les filles et les femmes puissent travailler et étudier librement. Si ce rêve devient réalité, je n’aurai plus rien à demander à Dieu. Ce serait le plus beau cadeau que la vie puisse m’offrir.

    Merci infiniment de nous avoir accordé du temps et partagé votre histoire. Nous sommes très reconnaissants au nom de notre magazine. C’est moi qui vous remercie. Je suis heureux d’avoir pu partager mon expérience avec vous. J’espère qu’en racontant mon histoire, je pourrai, ne serait-ce qu’un peu, contribuer à la réalisation de mon rêve.

  • Les défis des femmes réfugiées: se reconstruire après le traumatisme

    Les défis des femmes réfugiées: se reconstruire après le traumatisme

    L’exil représente une épreuve particulièrement difficile pour les réfugiés, mais pour les femmes, cette expérience est souvent accompagnée de défis supplémentaires qui compliquent encore leur parcours. Confrontées fréquemment à des violences de genre, à des traumatismes multiples et à des barrières culturelles et sociales, elles doivent non seulement reconstruire leur vie dans un environnement inconnu, mais aussi guérir de blessures profondes, tant physiques que psychologiques. Cependant, malgré ces obstacles, de nombreuses femmes réfugiées parviennent à se réinventer, à se reconstruire et à jouer un rôle essentiel au sein de leur communauté d’accueil.

    Les violences de genre : un fardeau supplémentaire

    De nombreuses femmes réfugiées ont subi des violences graves bien avant leur arrivée dans leur pays d’accueil. Que ce soient des violences physiques, sexuelles ou psychologiques, ces femmes sont souvent confrontées à des abus durant leur fuite, que ce soit dans les camps de réfugiés ou pendant leur trajet. La guerre, la persécution ou les conflits armés ne les protègent pas de ces violences. En fait, selon les Nations unies, une femme réfugiée sur cinq sera victime de violences sexuelles tout au long de sa fuite. Ces traumatismes peuvent laisser des séquelles profondes, affectant leur bien-être physique et mental, et rendant leur intégration encore pluscomplexe.

    Une fois arrivées dans le pays d’accueil, ces femmes continuent souvent de faire face à des violences spécifiques, telles que les mariages forcés, les mutilations génitales féminines ou encore des formes de harcèlement. L’absence de soutien psychologique approprié pour traiter ces traumatismes entrave également leur rétablissement. De plus, la crainte de la stigmatisation, du rejet ou de l’incompréhension les empêche fréquemment de demander l’aide dont elles ont besoin.

    Le manque de soutien psychologique : un frein à la guérison

    Les blessures psychologiques que portent ces femmes réfugiées sont aussi importantes que les blessures physiques. Les traumatismes vécus, souvent aggravés par des années de souffrance et d’incertitude, peuvent entraîner des troubles tels que le stress post-traumatique, l’anxiété, la dépression et des troubles du sommeil. Malheureusement, un grand nombre de ces femmes n’ont pas accès à un accompagnement psychologique adéquat. Cela peut être dû à la culture de leur pays d’origine, où l’aide thérapeutique est parfois perçue de manière négative, ou à des barrières linguistiques qui compliquent la communication avec les professionnels de la santé.

    En outre, le manque de ressources disponibles dans les pays d’accueil pour fournir un soutien psychologique spécifique aux femmes réfugiées accentue leur vulnérabilité. L’isolement social, ajouté à la pression d’adaptation à une nouvelle culture et à un nouveau système, aggrave encore leur situation et leur rend l’intégration plus difficile.

    Les barrières culturelles: un obstacle supplémen taire à l’intégration

    En plus des violences et des traumatismes vécus, les femmes réfugiées sont confrontées à des barrières culturelles complexes. Les différences de codes sociaux, de valeurs et de normes de genre entre leur pays d’origine et celui d’accueil peuvent les rendre particulièrement vulnérables. Les attentes traditionnelles concernant leur rôle de femme, souvent issues de sociétés plus patriarcales, peuvent entrer en contradiction avec les normes du pays d’accueil, qui valorise davantage l’égalité des sexes et l’indépendance. Cela génère une pression supplémentaire sur ces femmes, qui se retrouvent à jongler entre les exigences de leur culture d’origine et celles du pays d’accueil.

    De plus, elles sont souvent confrontées à une invisibilité sociale, en raison notamment de la barrière linguistique ou du manque de réseaux de soutien. L’isolement qu’elles ressentent peut renforcer leur sentiment de marginalisation et d’impuissance, ce qui accroît les inégalités auxquelles elles sont déjà confrontées.

    Des histoires de reconstruction : des femmes qui trouvent des solutions

    Malgré tous ces obstacles, de nombreuses femmes réfugiées parviennent à se reconstruire, à guérir de leurs traumatismes et à jouer un rôle actif dans la société. Plusieurs initiatives locales et associatives se consacrent à les aider, en leur offrant des espaces d’expression, des formations et des services de soutien.

    Exemples d’initiatives locales réussies

    À Genève, des associations comme Appartenances¹ offrent un soutien psychologique aux femmes réfugiées, contribuant à briser le cycle de l’isolement et du traumatisme. Ces structures offrent un environnement sécurisé où ces femmes peuvent reconstruire leur confiance en elles, participer à des ateliers créatifs et partager leurs expériences à travers des séances de parole ou de thérapie.

    D’autres initiatives, comme celles proposées par l’Organisation Suisse d’aide aux réfugiés (OSAR)² , aident les femmes à améliorer leurs compétences linguistiques et professionnelles. Ces programmes permettent aux femmes de gagner leur indépendance financière et de se sentir valorisées au sein de leur nouvelle communauté.

    Ils jouent un rôle clé dans leur réinsertion sociale et professionnelle, leur offrant ainsi une chance de construire une vie meilleure pour elles-mêmes et leurs enfants.

    Certaines femmes réfugiées se tournent également vers des projets communautaires qui favorisent l’entraide et renforcent leur rôle de leaders.

    Des groupes de femmes réfugiées ont ainsi créé des jardins communautaires, lancé des projets artisanaux ou organisé des événements culturels.

    Ces initiatives ne permettent pas seulement de contribuer à leur intégration, mais aussi de célébrer et valoriser leur culture d’origine. Elles renforcent ainsi le sentiment de solidarité et d’appartenance.

    Conclusion : Le chemin vers la résilience

    Les défis auxquels font face les femmes réfugiées sont nombreux, mais ils ne sont pas insurmontables. Grâce à des initiatives locales, à des réseaux de soutien et à un effort collectif pour inclure les réfugiés dans la société d’accueil, de nombreuses femmes réussissent à surmonter leurs traumatismes et à reconstruire leur vie. Leur résilience, leur courage et leur capacité à transformer la douleur en force témoignent de l’importance de l’empathie et du soutien collectif pour leur intégration.

    En leur offrant la possibilité de s’exprimer, en mettant en lumière leurs réussites et en soutenant des projets qui facilitent leur guérison, nous contribuons à créer un avenir plus digne et plus prometteur pour ces femmes. C’est en brisant les barrières et en renforçant la solidarité que nous pouvons les aider à se reconstruire et à participer activement à la construction d’une société plus juste et inclusive.